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Meurtrière, Nicolas Milhé, 2012

béton, miroir, 300 × 200 × 25 cm. Coproduction Galerie Samy Abraham, 40mcube.

Installée à la Chapelle St-Léger à Piacé. Visible uniquement au moment des expositions temporaires.

« Le travail de Nicolas Milhé porte ouvertement sur les formes symboliques du pouvoir, tout en convoquant une transposition esthétique qui lui permet justement de dépasser toute lecture univoque. L’architecture devient ainsi la cible de nombreux détournements.

Avec sa nouvelle meurtrière de béton et de miroir pour le Jardin des Tuileries, Nicolas Milhé joue sur une forme empruntée à l’architecture médiévale des châteaux forts tout comme sur l’échelle et la représentation du paysage. Ouvertures liées à la défense et à l’attaque, les meurtrières sont également liées à la vision puisqu’elles permettent de voir sans être vu. La meurtrière dévoile une bande de paysage vertical qui se modifie en fonction de la position défensive adoptée par l’assiégé. Paul Virilio a posé « ce rapport entre la fonction de l’arme et celle de l’œil […]. La fente de visée comme le plissement d’une paupière rétrécit le champ visuel à l’essentiel, à la cible, dans un but de protection de l’organe interne – en l’occurrence l’homme qui vise – mais cette protection correspond à un surcroît d’acuité. On évacue en effet, avec le rétrécissement de la pupille technique, à la fois les risques de chocs qui détruisent l’organe humain et aussi les à-côtés sans intérêt du paysage ; il y a synesthésie : la protection réalise l’acuité et l’acuité, en retour, protège. » (*)

L’adjonction du miroir à la face de la sculpture complexifie cet arsenal scopique. Reprenant l’instrument le plus constant de l’esthétique de Robert Smithson, Nicolas Milhé occulte la présence massive de l’architecture défensive par le reflet du paysage qui lui fait face. Il convoque également certains projets de Dan Graham pour mettre en abyme la posture de l’observateur qui se retrouve observé et immergé dans le reflet des allées du Jardin des Tuileries. »

Texte extrait d’un essai d’Audrey Illouz sur le travail de Nicolas Milhé, 2011.
* Paul Virilio, Bunker archéologie, Paris : Éditions Galilée, 1975, p. 59.

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