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Entre N. Hérisson et M. Duchamp Lilian Bourgeat, 2011

Résine, métal galvanisé/ production Piacé le Radieux

Même si le gigantisme sculptural découle d’une tradition multiséculaire qui, depuis le début du pop art, s’ouvre toujours d’avantage à la représentation d’objets du quotidien et ce au point de donner l’impression que tout à été dit à travers cette catégorie particulière de la sculpture, des artistes contemporains comme Lilian Bourgeat continuent d’interroger la démesure et de lui conférer une dimension qui interpelle, déstabilise.

En effet, si l’agrandissement est chose commune dans la sculpture contemporaine, Lilian Bourgeat se sert des jeux d’échelle pour leurrer le spectateur. En choisissant de reproduire des objets du quotidien, il veut le confronter à un environnement d’apparence familier (des rocking- chairs, un salon de jardin,  des bottes, …) dans lequel il ne peut pourtant évoluer qu’avec difficulté. C’est un travail artistique au sein duquel le spectateur accède au rôle de participant. Par exemple, Vernissage est une œuvre de 2009 composée de gobelets en plastique plus grand que des seaux dans lesquels les visiteurs étaient invités à boire le cocktail du vernissage (sans la possibilité d’utiliser de véritables gobelets).

Avec Parpaing (2011), l’artiste met à mal le rapport d’échelle entre son œuvre en forme de parpaing gigantesque et l’architecture environnante. Avec ses alvéoles qui, de part leur taille, peuvent évoquer des fenêtres ou des portes, il semble devenir lui même une forme d’architecture, une structure d’urbanisme à part entière.

Multipliant les jeux de références et de trompe l’œil, Lilian Bourgeat propose avec son porte-bouteilles agrandi Entre N.Hérisson et M.Duchamp une mise en abîme du travail de l’artiste surréaliste. Rappel évident et humoristique du Hérisson de 1914 (appelé ainsi à cause de sa forme hérissé de pics), placée dans un champ de Piacé où paissent des vaches, l’œuvre de Bourgeat joue des attentes du public et des rapports entre ready-made, objet manufacturé et œuvre usinée selon les indications de l’artiste.

Le travail de Lilian Bourgeat s’appuie donc sur le rapport ambigu qu’entretiennent ses œuvres avec le spectateur : si elles mettent à mal son rapport au monde, elles ne peuvent «exister» ou tout du moins prendre tout leur sens qu’avec une personne les jouxtant pour leur donner une échelle. Leur taille hors norme n’apparaît au spectateur que sous l’effet de la comparaison avec son propre corps.

Texte de Roma Lambert

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