HARA KIRI À LA CAMPAGNE!
MICHEL LÉPINAY, PREMIER PHOTOGRAPHE DE HARA KIRI 1961-1966
Commissaires d’exposition: Marc Bruckert & Thomas Mailaender
Du 24 juin au 30 juillet 2017 / Vernissage samedi 24 juin 2017 à 18h30
À l’occasion de la neuvième édition de La Quinzaine radieuse, Piacé le radieux, Bézard – Le Corbusier présente, du 24 juin au 30 juillet 2017 à Piacé, l’exposition inédite Hara Kiri à la campagne !. Après le succès d’Hara Kiri Photo présenté dans le cadre des rencontres d’Arles en 2016, Marc Bruckert et Thomas Mailaender, commissaires de l’exposition, se plongent dans les archives de la collection de Michel Lépinay, premier photographe de Hara-Kiri (1961-1966). Tirages argentiques, planches-contacts et affichettes destinées aux kiosques nous montrent l’envers du décor d’une « exception culturelle » dans l’univers compassé de la presse française de l’époque. Insolence, provocation, violence graphique…du moulin de Blaireau au café du village, l’esprit Hara Kiri va souffler sur notre campagne.
Photographe professionnel installé dans le neuvième arrondissement parisien, MICHEL LÉPINAY travaille pour HARA KIRI dès 1961. Un an plus tard, il immortalise la transformation de Georges Bernier en Professeur Choron (Hara-Kiri Service, Professeur Choron : Réponse à tout), les locaux du mensuel étant situés à côté de son studio, au 4 rue Choron. Sur des scénarios et réalisations de Gébé (assisté à la maquette et aux décors par Jean-Jacques Cartry), Michel Lépinay photographie quantité de fausses pubs et romans-photos, dont La Reine de France contre la République Française, mettant en scène les danseuses Vélérie Camille et Christine Reynolds et l’équipe hara kirienne (Cavanna, Gébé, Fred, Wolinski, Reiser, Cabu, Melvin Van Peebles et bien sûr le Professeur Choron). Fin 1963, les couvertures de HARA KIRI passent à la photo : en rouge sanglant et noir charbon, le résultat est violent et expressionniste. HARA KIRI, « publication dangereuse pour la jeunesse », a trouvé son style, bête et méchant. Michel Lépinay quittera HARA KIRI en 1966, année de la seconde interdiction (six mois) du journal.